Marion Cousin

Traductrice

Marion Cousin est traductrice de théâtre hispanophone et spécialiste de la scène contemporaine espagnole. Elle est docteure en études théâtrales de l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, où elle a soutenu en 2012, sous la direction de Jean-Pierre Ryngaert une thèse sur « L’Auteur en scène. Analyse d’un geste théâtral et dramaturgie du texte né de la scène », consacrée au travail d’Angélica Liddell, Rodrigo García, Jan Lauwers et Joël Pommerat et, en 2007, un mémoire de master sur « Le Théâtre de la désintégration : la jeune dramaturgie argentine face à sa reconstruction » à propos des écritures d’Alejandro Tantanian, Daniel Veronese, Rafael Spregelburd et Marcelo Bertuccio.

Elle traduit les textes de l’auteur et metteur en scène argentin Alejandro Tantanian, du dramaturge mexicain Ángel Hernández, et des « auteurs en scène » espagnols et catalans Pablo Gisbert, Albert Boronat, Cristina Peregrina, Agnés Mateus et Quim Tarrida, Cris Blanco, Laida Azkona et Txalo Toloza, Soren Evinson, Bárbara Sánchez, Sonia Gómez et Ramon Balagué et des collectifs et compagnies La Tristura, Vértebro, Societat Doctor Alonso, El Conde de Torrefiel, Cabosanroque. Pour certaines de ces compagnies, elle assure également la rédaction et la régie du surtitrage, et ce depuis 2014.

Très proche de la scène barcelonaise actuelle, et occupant une place singulière dans la recherche sur la scène contemporaine européenne, elle est sollicitée pour la rédaction d’articles, pour des colloques ou pour la préparation d’entretiens. Elle y expérimente d’autres protocoles d’étude et d’analyse de la création contemporaine, fondés sur un renversement des modalités d’entretien avec les artistes.

Elle collabore avec la plateforme éditoriale jeune maison Actualités Éditions, dédiée au théâtre hispanophone du XXI°, qui a publié plusieurs de ses traductions : « Un repas d’oiseaux » précédé de « Les corps laissent des corps » de Cristina Peregrina, « La Possibilité qui disparaît face au Paysage » suivi de » GUERRILLA » de Pablo Gisbert, « CINÉ » d’Itsaso Arana et Celso Giménez, et « Snorkel » d’Albert Boronat, texte lauréat de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques – ARTCENA, catégorie traduction, à la session de novembre 2019.

Également musicienne, elle accompagne l’auteur et compositeur espagnol Borja Flames et se consacre au collectage, à la transmission et l’interprétation des chants traditionnels de la péninsule ibérique, notamment dans un disque paru en 2016 avec le violoncelliste Gaspar Claus, Jo estava que m’abrasava – Chants de travail et romances de Minorque et de Majorque et dans Tu rabo par’abanico – Romances de Extremadura, disque enregistré avec le duo de musique électronique Kaumwald et paru en 2020.